La médecine biorégulatoire est le pont entre la médecine conventionnelle et l’homéopathie. Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? Bruno Van Brandt, responsable du Soutien scientifique et médical chez Heel Belgium, explique les principes de base des médicaments biorégulateurs et évoque l’avenir.

« Les médicaments biorégulateurs contiennent des doses subtiles de plantes et de minéraux, explique Bruno. « Ces doses sont juste suffisantes pour contrôler les processus corporels qui sont à la base d’une maladie, mais sans causer d’effets secondaires. De cette façon, les médicaments agissent efficacement, sans présenter aucun risque. »

Quelles sont les convergences avec la médecine classique ?

« Comme en médecine classique, la médecine biorégulatoire est basée sur le tableau clinique du patient. Quel est son problème physique ou psychologique ? Un médicament classique supprimera ces symptômes. Un médicament biorégulateur contrôle quant à lui les processus de l’organisme et renforce le processus naturel de guérison. Ce ne sont donc pas les symptômes, mais la cause qui est traitée. »

Mensonges et vérités

En quoi les médicaments biorégulateurs diffèrent-ils de l’homéopathie ?

« En théorie, la médecine biorégulatoire relève de l’homéopathie. Les deux disciplines sont basées sur le même processus de production. Afin d’obtenir la concentration désirée d’ingrédients actifs, nous appliquons des étapes de dilution. Mais il y a une différence capitale : les médicaments biorégulateurs sont toujours « pondérables ». Après dilution, il y a encore des concentrations claires des substances actives présentes. De nombreux médicaments biorégulateurs contiennent même des concentrations plus élevées d’ingrédients actifs qu’un vaccin contre l’hépatite. »

Dire que les médicaments biorégulateurs ne contiennent aucun ingrédient actif est un mensonge ?

« En effet. Les médicaments de Heel ont une architecture unique. Nous utilisons différents ingrédients qui stimulent le processus naturel de guérison. L’arnica, la belladone, l’aconitum et le calendula en sont des exemples. Heel opte résolument pour une présence « pondérable » de ces substances. Leur effet thérapeutique a été prouvé à de nombreuses reprises. C’est une différence capitale par rapport aux médicaments non pondérables. Ceux-ci ont été dilués à un point tel qu’ils ne contiennent plus aucune molécule de l’ingrédient actif. Parce que les deux catégories sont créées sur la base de dilutions, elles relèvent de l’homéopathie. Cependant, la méthode de préparation ne diminue pas l’efficacité des ressources pondérables. »

Naturel = sûr

Comment Heel fait-t-il connaître cette efficacité ?

« Les gens sont de plus en plus actifs en matière de santé, et ce, à juste titre. Mais avant qu’un patient ne prenne un médicament, les conseils d’un médecin ou d’un pharmacien sont essentiels. Les deux parties doivent donc être bien informées. C’est pourquoi nous mettons tout en œuvre pour informer tant les médecins que les pharmaciens des effets des médicaments biorégulateurs. »

Comment voyez-vous l’évolution de l’utilisation des médicaments biorégulateurs ?

« Cette évolution sera positive, pour deux raisons. Tout d’abord, la prescription d’un biorégulateur ne nécessite aucune autre approche. Le diagnostic d’un patient par un médecin ou un pharmacien reste le même : il est basé sur une approche clinique. Par ailleurs, les solutions naturelles gagnent en popularité, y compris en médecine. Les effets thérapeutiques des médicaments biorégulateurs sont bien établis. En même temps, il n’y a pas d’effets secondaires, même en cas de combinaison avec d’autres médicaments. Des traitements efficaces et sûrs, voilà ce que les prestataires de soins et les patients souhaitent. Et c’est exactement ce qu’offre Heel. »